Première experience de construction

Eclipso arrivait à Ragenrave, forteresse énorme et donc artisans en tous genres faciles à trouver. Son objectif ici ? Chercher un canonnier qui pourrait l’aider à construire son premier canon. Il ne s’y connaissait pas assez. Il avait quand même lu quelques écrits sur la fabrication et étudiait quelques plans au camp mais rien de suffisant pour se permettre de commencer une construction tout seul.

Il avança dans la rue centrale de Ragenrave. Aujourd’hui c’était jour de fête. Nombreux artisans vendaient leur sirop, amandes, fruits et quelques spectacles ici et là attiraient les passants. Le voleur s’approcha d’un vendeur accueillant qui permettait la dégustation de sa boisson. Il en prit un verre et le sirota lentement. Il faisait chaud aujourd’hui, donc rien de tel qu’une boisson bien fraîche pour entamer la journée. Le voleur remercia ensuite le vendeur et continua sa marche.

Plus loin, Eclipso vit des danseuses. Aussi jolies que compétences. Elles étaient aussi appréciées du public.

*Peut-être que des tours de passe-passe pourrait me faire gagner un peu de monnaie ? Faudra que je m’entraîne.*

Il pensa aussi à l’argent qu’il devrait dépenser pour son canon. Surtout avec l’inflation du prix des métaux. Ça n’arrangeait pas trop ses affaires mais il négocierait avec le chef si celui voudrait récupérer le canon…s’il tient debout !

*Les affaires, rien de mieux que les affaires … La guerre est quand même classe. On peut s’en servir comme gagne-pain facile*

Il avait un boulier dans la tête le gamin, il ne perdait jamais en négociation d’affaires.

Il continua ensuite son chemin puis demanda poliment à un homme où habitait le cannonier.

« Excusez-moi, où se trouve le cannonier de la ville ? »

L’homme lui répondit directement. Eclipso savait qu’être poli avec autrui lui rendait service.

« Tu prends la première à droite puis la deuxième à gauche ! »

Le gamin salua l’homme et prit ensuite le chemin. Il ne tarda pas en route et arriva après 10 minutes chez l’homme en question. Il toqua à la porte.

« Excusez-moi monsieur, j’aurais besoin de vos services et de materiaux pour construire un canon »

[J'avais posté pour ma construction dimanche moi qui voulais gagner une semaine (j'ai jamais de bol ><) J'utilise ma compétence de construction niveau 2 pour un canon de niveau 2 (si tu te rappeles encore de l'échelle que tu avais fixée)]

Eclipso regarda l’homme avec des grands yeux. Il existait vraiment un étalage de choix possibles. Le voleur n’avait pas pensé à autant de possibilité et ne savait pas trop quoi choisir. Le mieux serait de faire un utile et pas trop compliqué à construire mais que choisir.


« Ensuite … »

Eclipso réfléchit un court instant en regardant les pièces métalliques qui ‘ornaient’ la pièce. Un véritable chantier.

« Le canon devrait être si possible mobile, en ce qui concerne la distance, il faudrait qu’ elle soit longue. »

*Comment expliquer ça clairement … ?*

« Puis, j’opterais aussi plus pour une arme d’artillerie que de mêlé. La recharge sera manuelle et le déclenchement pyrrolique. »

Eclipso espérait surtout que sa demande serait cohérente. Il était dépassé par toutes ces manières de procéder. Sa demande était-elle cohérente ? Il comptait sur l’armurier pour l’éclaircir dans ses choix.

[On peut construire un canon à délclenchement magique sans construction magique?]

Le voleur regarda le canonnier faire. Après tout, c’était son métier et il s’y connaissait mieux que quiconque dans ce domaine. Le jour où le voleur serait inventé ses propres machines sans l’aide de personne n’arriverait pas de sitôt.

« Non ce ne sera sûrement pas moi qui manœuvrera cette pièce d’artillerie. »

Enfin, le voleur pourrait très bien mais avec l’aide de nature renforçant sa puissance physique ce qu’il n’avait pas pour le moment. D’un autre côté, il n’allait pas s’amuser à faire joujou avec sa machine alors qu’il aurait certainement mieux à faire. Peut-être qu’un jour il aurait quelque chose de dément qu’il manierait en solo. Ou pas…

« Je vais prendre pour 10 canons, ça pourra servir pour plus tard »

*Et puis ce n’est pas moi qui paie et le camp a encore mon dixième de million*

Il paya alors les 25 000 Pyutas qui ne lui appartenaient même pas.

« La suite se déroule dans votre lieu de construction ? J’aurais besoin d’être aiguiller car j’ai très peu touché à cela »

Le garçon avait préféré dire un peu que jamais pour ne pas être pris pour le débutant de service qui n’y connaissait rien. Il avait déjà étudié plusieurs montages grâce aux bouquins d’Aiyoku-sama mais n’avait jamais essayé sur le terrain. Il préférait donc avoir des conseils d’un pro pour ne pas se planter royalement dès la première fois.

Il sortit de sa poche quelques croquis de canons pour chercher celui qui correspondait le plus à ce qu’il aurait. Il lit ensuite attentivement la procédure qu’il devrait suivre environ. Quelques points changeraient dans la construction rien qu’à cause des munitions. Il était temps de se mettre à travailler.

Le jeune vampire regarda l’homme qui n’était gère explicite. Il voulait probablement laissait le voleur comprendre lui-même les étapes de la construction de cet artillerie. Le voleur n’était pas contre sauf pour la somme qui devenait de plus en plus chère. Enfin, comme il ne devait pas payer de sa poche, ce n’était pas trop grave tout compte fait.

« Bien je vous paierai le reste après. »

Le voleur s’approcha du tas de matériaux . Il examina longtemps le tas, pour plus ou moins faire correspondre les objets avec leur rôle.

Après quelques minutes, il se mit à rassembler quelques pièces en deux tas. Dans le premier se trouvait une majeure partie de pièce en bois. Il commencerait par la base et donc par les roues. Le garçon s’approcha alors et regarda comment on il pourrait s’y prendre. Il sorti les petites barrettes de bois qui servaient à se mettre dans la roue pour la maintenir. Mais avant cela, il regarda comment on construisait les roues. Par petits morceaux de bois successifs qu’il courberait légèrement ou en pliant le bois pour en faire un rond ? La deuxième solution semblait peu probable car la roue devait être solide.

Il se mit donc à prendre un long morceau de bois qu’il coupa en morceau égaux. Le bois était bien sûr assez souple et résistant pour la construction. Il Se mit d’abords à mettre son modèle par terre, à bien prendre les distances, bred tout les détails ennuyants mais obligés à la construction. Une fois fait, il fit les trous au milieu des morceaux, c’était par ceux-ci que passeraient les barrettes de bois. Il regarda ensuite ce qu’il avait fait.

« Mhhh … Peut-être que je devrais plutôt faire comme ça sinon je pourrais jamais accrocher mes roues au support. »

Il se mit à bricoler avec le même bois. Il devait arriver à obtenir un rond, le rond d’intérieur de la roue. Il reprit des mesures, calcula où s’emboiterait les barrettes. Pour enfin terminer les pièces d’une roue. Le travail l’épuisait tellement il était épuisant. Dire qu’il n’avait même pas encore construit sa première roue…

Il passa ensuite au montage. Il ne prit pas autant de temps tout compte. Fait. Les pièces s’emboitaient bien. A croire que son travail était de précision pour le moment. Il fixa finalement le tout pour que sa roue soit parfaitement construire, solide, résistante, tout-terrain. Bref, encore une ! Il continua son travail jusqu’à réaliser la jumelle de la roue.

Ensuite, le vampire se concentra sur le plateau. C’était sur ce dernier que reposait la fameuse pièce. L’affaire était plus facile que les roues. Il ne mit pas trop de temps à bien comprendre le principe. Il s’assura que l’axe pour la mobilité était bon pour conclure le support.

*Et tout ça rien que pour commencer !*

Il se retourna vers le canonnier pour lui demander s’il était sur le bon chemin

« Le travail est correct pour le moment ou j’ai omis quelque chose ? »

Le garçon était maintenant boosté pour continuer sur sa lancée. Vu comment avait réagi le canonnier, il n’avait plus qu’à répéter ce travail de précision, de dur labeur, compliqué et qui prend surtout du temps. Mais rentable. Le garçon avait changé de plan. A la place de ne faire qu’un canon, il tenterait d’en faire plusieurs. Le travail le passionnait. Il avait toujours aimait les trucs bizarres, à la fois cool et puissant et maintenant qu’il avait plus ou moins compris comment fabriquer cela autant continué. UN rêve d’enfant comme son projet de casino volant ou sa machine volante. Le casino remontait déjà à son époque en tant que voleur de Luberia. Il avait toujours été mordu des jeux de hasard et c’était avec un ami, Asan qu’il avait lancé cette idée. Asan maintenant porté disparu. Son idée d’engin volant était par contre plus récente, il aimait la vitesse, il aimait le vent, il trouvait cool de voler donc pourquoi pas créer un truc fun qui s’ajouterait au nuage. Le voleur était en train de rêver tout en se concentrant sur son travail. L’automatisme venait et il pensait aussi aux conseils précédemment donnés.

« Ah je vais restait un peu plus longtemps ici si ça ne vous ennuie pas, j’aimerais confectionner un peu plus que prévu. J’ai le temps devant moi certes mais je n’aime pas mettre mes projets en suspens. »

Le voleur était en train de mesurer pour ses rayons. Il en mettait plus et tester bien la solidité de la roue. En effet, les conseils portaient leur fruit. Il en était tout fier. Il pensait surtout au travail d’après. Il ne savait pas trop comment il allait s’y prendre pour faire la forme du canon et créer le système de déclenchement. Ça paraissait difficile en y pensant comme ça mais il était sûr qu’une fois dedans, ça irait tout seul.

Il finit alors ses roues ce qui lui prit énormément de temps, plus de prévu, il ne faisait guère attention au temps qui passait, à l’animation et aux bruits de la forteresse qui diminuait. Le soir n’allait pas tarder à tomber mais lui n’arrêterait pas pour autant son travail. Après tout, il vivait de nuit et les problèmes de sommeil ne l’affectait pas. Habitué à dormir deux- trois heures et à somnoler encore 5 heures dans la journée, le voleur était surtout une véritable pile sans être un sur-actif pour autant.

Le lendemain … Il avait travailler toute la nuit (ou presque) ses mains en avaient subis le travail et lui, devenait fatigué. Il s’était d’ailleurs endormi lors du lever du soleil, après avoir rangé les 20 roues sur le côté. 20 pour 10 canons. Tout le matériaux prévu à cet effet avait é té utilisé. Il n’avait rien gaspillé, bonne chose.

Il se réveilla cinq heures plus tard. Il déjeuna en vitesse avec un gâteau volé la veille et du pain. Il but aussi de sa gourde pour se revigorer.

« En avant pour une nouvelle journée de travail ! »

Après s’être bien réveillé, remis sur pied, il allait pouvoir commencer une nouvelle étape : le cerclage. Il prit ses plans commença à regarder. IL comprit que le cercle de métal était en fait légèrement plus petit que la roue en elle-même. Enfin, la circonférence interne pour être précis. Le tout serait ensuite un travail de rapidité. Il allait devoir chauffer le métal pour qu’il se dilate. Il pourrait alors poser le tout autour de le roue et tout fixé avec un marteau. IL activa son ghost ärm à patte de nounours. Il pourrait avoir avec non plus 2 bras mais une infinité. Dans le cas présent deux suffisaient pour tenir le cercle de chaque côté et un autre pour la roue.

IL s’avança vers l’endroit de l’atelier prévu pour le cerclage et consulta un papier pour savoir comment mettre en route tout le bazard sans créer un incendie et devenir deuxième pyromane recherché. IL prit alors un truc de protection pour le visage. Il devait avoir l’air ridicule mais préférait éviter une catastrophe.

« Bien, commençons ! »

Il commença à créer son feu, feu facile à créer avec les natures ärms à disposition. Il n’avait même à y injecter de la magie. Ils étaient déjà relié à un mécanisme assez cool. Le voleur avait chaud mais le moment n’était pas le bon pour se plaindre. IL avait tenait le premier cercle avait des pinces reliées à son ärm. La chaleur ne se propagerait pas. Tout était ok pour qu’il commence à ouvrir le feu. Le reste était une question de timing. La roue semblait se dilater, il ne sut trop quand il allait devoir la retirer exactement et la glissa vers la roue. Puis il la fixa, prit vite des marteaux tout en tenant le roue. Il devait faire vite et arrosait le tout enfin le tout.

« Pouah »

C’était la vapeur suite au contact du chaud et du froid mais à première vue il avait réussi encore fallait-il voir après. IL attendit un moment, le temps qu’elle refroidisse pour ensuite examiner de plus prés son travail qui semblait correcte. IL put alors continuer son travail et fit à la chaîne 19 nouveaux cerclages. IL n’en pouvait plus, la chaleur insupportable. Vivement qu’elle finisse.

« Bien comment ça se créer un canon ? »

Il allait enfin passer à une étape plus importante que la structure et le support. Le canon proprement dit mais par quoi allait-il commencer ? IL regarda à droite, à gauche les différents outils à sa disposition ainsi que les matériaux disponibles pour sa construction.

Il alla chercher quelques pièces. IL allait devoir transformer le métal tel un cylindre. EN gros il allait devoir retourner aprés du feu, chose qu’il n’aimait pas. Par chance, un schéma se trouvait sans ses notes pour montrer avec exactitude comment réaliser le Cylindre. Il se mit alors en application. Chauffant avec précision et utilisant les moules à disposition pour avoir une forme presque parfaite. Son expérience de débutant en était le presque. Les moules étaient en faite des ärms. C’était en faite pratique, activés on pouvait les remplir de l’acier fondu pour ensuite qu’il prenne la forme. IL fallait ensuite veillé à ce que tout se mette en place pour que le canon soit bien formé. Qu’allait-il donné après refroidissement ?

Le voleur avait réussi avec brio les deux premières étapes. Le support, chose plus banale mais obligatoire ainsi que le canon proprement dit avec donc l’utilisation des machines appropriées pour faire fondre le métal. Comme il avait tout commencé par étape, il n’avait plus qu’à continuer de la sorte. Il finirait la pièce maitresse pour ensuite s’attaquer, selon lui au plus chiant, la mise en place du système à déclenchement pyrrolique.

Il reprit donc là où il s’était arrêté après être sorti un instant pour avoir de l ‘air frais et boire un coup. Après cela, il retournerait à l’intérieur. Il s’approcha de l’ärm à allumer le feu pour enchaîner directement avec les moules. Il chauffa l’alliage pour qu’il puisse ensuite le diriger vers le moule. Cependant, il s’y prit un rien différemment lorsque la fonte se dirigea vers les moules. Il utilisa un ärm bizarre en mise sur le côté qui dégageait les dernières impuretés et qui facilitaient la fonte à se répandre totalement dans le moule. Il trouvait que comparé à sa première expérience, le canon allait prendre une forme plus parfaite. Après ce petit travail qu’il appela ‘désintoxication’, il surveilla le tout. Il attendit ensuite le refroidissement de son deuxième cylindre.

« Et de deux ! »

Il s’essuya le front car il était décidé à travailler à la chaîne. Avec les moyens de l’atelier, ça prenait moins de temps que prévu.

Et rebelote, il reprit le travail depuis le début soit le feu puis l’écoulement, la désintoxication et le refroidissement. Petit à petit il maitrisait un peu mieux tous ces outils qui au premier passage semblait compliqué. Comme quoi il ne fallait jamais désespéré. Après un troisième cylindre, ce fut un quatrième qu’il forma toujours avec la même technique et sans non plus aller trop vite. Bien qu’il était plus habile, il prenait autant de temps que lors de la création du premier cylindre. Il ne voulait pas d’un travail bâclé mais un véritable travail d’apprenti.

Au total, il passa une nouvelle journée à tout confectionner. Il en fut ensuite épuisé une nouvelle fois. Notamment à cause de la chaleur.


Nouveau jour, nouvelle étape. Le voleur était revenu deux jours plus tard pour rendre ses cylindres fonctionnels. Il devait donc travailler la dernière pièce du canon soit l’endroit où seraient introduits le projectile et l’endroit où serait gardée la poudre. Ensuite il devait faire en sorte que quand la poudre brule, les gazs échappés agissent directement sur le projectile. Il devrait aussi trouver une poudre adéquate au projectile mais cela, il verrait plus tard.

Il s’approcha alors d’un des cylindres, pris bien les mesures. Celles du projectile d’après les plans. Bref la totale. Il ramena alors un appareil qui devait être inséré dans le ‘cul’ du canon. Ensuite, il prenait la forme lui-même comme un robot. Il ne manquait plus qu’à y taper les différents chiffres que le voleur avait pris auparavant. L’appareil qui n’était autre qu’un ärm gardien savait exactement tout ce qu’il faisait vu qu’il était aussi intelligent que son utilisateur. Ce devait être le chef canonnier qui avait cet ärm. Le gardien obtempéra alors sans que le voleur n’eut quelque chose à faire ou à dire. Eclipso regardait ébahit par le savoir d’un ärm. En tout cas, tout avait été fait sans problèmes. Tout compte fait, l’étape qu’il pensait la plus lourde était assez facile quand quelqu’un d’autre la faisait pour lui. Il devrait tout de même comprendre parfaitement le mécanisme s’il voulait un jour, faire des canons au camp.

Le garçon chercha alors une dernière pièce pour refermer le canon. Il demanda ensuite de l’aide à un type costaud doté de nature ärm pour fixer le canon sur le support et regarder si tout était correct. Après les quelques rectifications, il pourrait utiliser encore neuf fois le gardien intelligent.

Eclipso demanda ensuite si son premier canon avait été réussi ou non ? Victoire ! Il était bien confectionné pour un premier ! Le garçon allait pouvoir devenir un précieux atout pour le camp avec son talent de constructeur. Il regarda sa pièce d’artillerie, se mit à sourire, un peu bêtement et lâche à haute voie :

« Et si je leur trouvais un nom à mes canons ! Je devrais aussi mettre ma signature sur le côté, ça fait style ! »

Ce serait cependant pour la prochaine fonte. Il lui restait encore neuf culs de canons à résoudre. Neufs dispositifs à assembler pour finalement, en finir avec ce chapitre. Après quoi, il se lancerait sûrement dans une autre construction. Un truc plus grand, plus classe. Bâteau ou vaisseau ? Ou alors un sous-marin ? Et pourquoi pas une tour gigantesque qui atteindrait les nuages !

« Bon, fini l’utopie et retournons bosser ! »

Il fallait bien qu’il s’encourage sinon, il ne s’y mettrait plus. Pas qu’il n’aimait pas son travail mais c’était avant tout pénible. Il s’avança du gardien et commença à y introduire les mesures L’ärm fit alors signe de compréhension et se mit au boulot. Cependant, l’énergie manquait un peu et le voleur du utiliser sa magie pour que l’ärm fonctionne parfaitement. Les dispositifs des deuxièmes, troisièmes et quatrièmes canons se firent alors comme cela. Le voleur appela ensuite de l’aide pour les fixer sur leur support. Il compara ensuite avec le premier canon pour voir les éventuelles anomalies. Il contempla son travail avec précision, la moindre erreur devait être réparée le plus vite possible.

Puis, il partit en direction des stocks. L’ärm qui l’aidait à faire les déclencheurs était indisponible pour le moment. Et ses cousins aussi. Une affaire importante sans doute mais qui laissait le voleur, un peu dans la mouise. Il aurait bien voulu continuer ainsi. Mais le sort en décida autrement.

Il partit chercher différentes pièces des moules, des outils bizarres et se dirigea vers les fours. Il étudia ensuite la procédure à suivre attentivement. Fonte puis moule. Ensuite, il devrait y séparer une espèce de barre métallique pour séparer la pièce pour la poudre et celle de la munition. Evidemment, les croquis étaient plus complexes que cela mais le voleur en tirait l’essentiel.

Il commença alors par un premier canon. Il avait l’habitude de fondre de l’acier. Il se mit donc facilement à l’œuvre. Puis il utilisa son arme pour avoir plusieurs bras et jongler avec les outils. Il travaillait à la chaîne tel une machine mais lentement et avec précaution. L’échec n’était pas permis. Et de un ! Le voleur avait réussi l’assemblage. Le travail n’était pas exactement comme l’ärm gardien mais il s’y apparentait. Il demanda s’il avait bien fait ça et tout en suivant les conseils qu’on lui donnait continua les cinqs dernière pièces. Le travail fut plus long, plus délicat mais le voleur savait manier ses outils avec dextérité. Le soir, les pièces étaient terminées. Il les fixa sur les Cylindres et demanda une dernière fois de l’aide pour la fixation de tout son attirail.


« Et voilà ! Terminé ! Monsieur, vous pouvez venir voir si certains auraient un défaut ? »