Fehär, le village perdu

Admin Nombre de messages : 1919 Age : 36 Date d'inscription : 11/05/2007

Zéphyr était arrivé aux alentours de la position approximative qu'il avait eu du village. La surface réduite qu'occupait le hameau l'obligeait à voler bas pour ne pas le manquer. Lorsque Zéphyr finit par le trouver, après une longue errance au dessus d'une forêt qui semblait sans fin, le soleil n'était plus très loin de se coucher. L'endroit était si perdu, et les toits des bâtiments si abîmés qu'il fallait vraiment savoir que le village se situait là pour le trouver, même par la voie des airs.

Fehär était un hameau vraiment minuscule, une longue rue s'étirait en se tortillant, encadrée de maisons abandonnées et de boutiques fantômes. A son extrémité se trouvait une chapelle en pierre sombre, étirant sa flèche noircie par les ans pour mieux déchiqueter le ciel. Ce dernier ne pouvait que déverser son sang lumineux sur les murs et la poussière de la rue, transformant les toiles d'araignées en autant de soleils écartelés. La scène était exactement semblable à celle de la vision de Zéphyr, à l'exception du fait qu'il n'y avait aucun corbeau dans les environs.

Zéphyr avait volé plusieurs au dessus du continent de Hild sans rien voir, mais fallait dire dire qu'il avait pris l'habitude de voler suffisemment haut pour ne pas être vu par des Régulateur. Quand il se décida enfin à baisser son altitude, il remarqua qu'il survolait une immense foret mais il ne voyait toujours rien. Pourtant c'est c'était à cet endroit que la carte lui avait montré le village de Fehär mais aucun village n'était dans le champ de vision du Cavalier qui pourtant, scrutait les environs.

Jusqu'aux ce qu'il remarqua, à l'aide du couché de soleil, une lueur rouge. Il s'approcha et remarqua un hammeau, pas plus grand que son propre village natal avant sa destruction par ses propres mains. Quand il aterissa, il put constater que la vison qu'il avait vu dans le cimetière était exact: des maisons abandonné, des rues vides à en glaçer le sang des plus courageus manieurs d'arm et même si le manieur de vent avait déjà le hammeau, une peur irrationelle commençait à emmerger de ses entrailles.

Il avança dans la rue principal, ou dumoins la plus grande et vit une chapelle de pierre sombre, peut être celle dont Calyce parlait de sa lettre.

Sombre secret qui repose dans le noir
Reliques perdues sous le sang des sacrés
Dans la morne Chapelle des Esprits Damnés
Nichée dans le village caché, Fehär

Zéphyr continuait de s'avancer dans le village en direction de la chapelle, en pespérant que ce batiment était celui dont l'As parlait, celui où les reliques perdues était cachées. Pendant qu'il marchait, le Cavalier n'oublia pas qu'il se trouvait sur un territoire qu'il ne connaissait pas, un village abandonné où seuls des corbeaux absent pour le momentl'habitaient.
Il scruta non seulement les environs mais le moindr bruit serait détecté par son ouïe à qui rien n'echapait (Utilisation de Perception Améliorée niveau 3)

Il avançait, pour pouvoir entrer dans cette chapelle, il était venu jusqu'ici pour en apprendre plus sur Calyce et peut être pour savoir les relations qui unissaient Calyce à son bracelet.
Pourquoi Calyce avait elle était marquée au niveau du poignet? Quels secrets avait elle découvert dans la Chapelle des Esprit Damnés?
Et surtout, qui était Calyce et comment avait elle mis la main sur un bracelet qui avait été posé de force sur le Cavalier?

Zéphyr se posait trop de question pour se les poser mais ce qui était sûr, c'était qu'elles tait bien trop nombreuses pour être posé à cet instant. Mais peut être allaient elles changer au fur et à mesure que Zéphyr découvrait les lieux

Admin Nombre de messages : 1919 Age : 36 Date d'inscription : 11/05/2007

Zéphyr avançait dans l'unique rue du village, tous ses sens en alerte. La température descendait brusquement de plusieurs degrés l'espace d'une seconde, avant de revenir à la normale. Le Cavalier entendait des chuchotements, qui semblaient provenir des maisons aux fenêtres aveugles. Des portes et des volets grinçaient, alors qu'il n'y avait pas la moindre brise. Des pleurs se firent entendre sur sa gauche, derrière l'une des maisons. Des sanglots d'enfant dont le son cristallin se brisait comme des morceaux de verre, errant dans les rues à la recherche d'une oreille qui ne pourrait plus jamais les entendre. Tout cessa lorsque Zéphyr posa le pied sur la première marche de pierre sombre qui menait aux portes de l'église.

Les portes en question étaient de lourds panneaux métalliques, entrouverts, mais surtout cabossés et lacérés. Quel genre de créature pouvait bien avoir de telles griffes pour faire subir ce genre de dommages à une plaque de métal de cette épaisseur ? Quelle force fallait-il donc pour déformer ainsi l'acier et le bronze qui les constituaient ? Zéphyr monta encore un peu. Il pouvait entrer s'il le voulait. De l'extérieur, malgré qu'il fut bien sombre dans la chapelle on pouvait voir par l'entrebâillement quelques bancs noirs alignés devant un choeur et un autel à l'autre bout de l'église. Les vitraux ne présentaient aucun motif, et étaient tous sans exception d'une teinte rouge orangée. Les bancs de pierre étaient pour certains brisés et éclatés, et chose plus frappante, de nombreux squelettes étaient disloqués dans la grande salle, leurs os brisés, hachés, tranchés, brûlés, éparpillés dans une sorte de vaste puzzle macabre. Il devait bien y avoir une trentaine de crânes différents, sans compter les morceaux. De larges flaques séchées d'un liquide rouge noirâtre maculaient la sinistre chapelle par endroit, se différenciant difficilement de la teinte naturelle de la pierre. Un livre, ou peut-être un journal vieilli était ouvert à l'envers, sous l'un des bancs, comme s'il avait été jeté là.

L'autel seul était intact, c'était un large et haut coffre au couvercle plat, recouvert d'un tissu indigo. Des restes de cire témoignaient de la présence jadis de bougies qui avaient achevées de se consumer depuis longtemps. Du haut de la niche d'un vitrail, un corbeau toisait Zéphyr en silence.

Zéphyr continuait d'avancer alors que des buits étranges commençaient à lui venir aux oreilles: des chuchottements et des sanglots d'enfants semblaient provenir des maisons mais également de derrière celles ci. Lesvolets des maisons bougeaient tout seul sans qu'il y ait une petite brise, instinctivement, le Cavalier pensa être dans un village fantome mais qu'avait bien pû subir les habitant pour que leur ville soit réduite à cet état lamentable.

*Cette ville semble maudite, qu'est ce qui a bien pu se passer ici pour que la ville soit si macabre.*

Malheureusement, le Cavalier allait bientot avoir la réponse, quand il mit le pied sur la première marche de la Chapelle, plus aucune voix ne se fit entendre mais le manieur de vent pouvait bien distinguer les portes du batiments: des portes en métal qui semblaient lourdes mais qui pourtant avaient subi de graves dommages. En la voyant, le jeune homme ne pu s'empecher de la toucher pour savoir une quelconque trace de magie ou autre avait été laissé par la bete qui l'avait défoncé pour entrer dans la Chapelle (utilisation de Connaissances Magiques niveau 1). Alors qu'il procedait à une analyse, le Cavalier en profita pour scruter l'intérieur du batiment et il comprit pourquoi la ville était deserte et aussi macabre.

Des cadavres, il y en avait partout sur le sol, les ossements des anciens habitants de Fehär jonchaient le sol de la Chapelle alors que leur sang avait fini par se coller au mur et aux pierres. Zéphyr poussa alors un peu la porte pour se glisser à l'intérieur, ses sens toujours en alerte (utilisation de Perception améliorée niveau 3). Il s'avança et fouilla un peu, il avait compté presque 30 cranes mais certain avait été réduit en pouissière et d'autre cassé en deux, des bancs de pierre avaient détruit et Zéphyr avait le net impression qu'il n'avait pas fallu beaucoup de temps à la créature pour les briser.

Le Cavalier continua alors de scruter les murs et le plafond pour s'assurer que la bete n'était plus là et en baissant la tête, il remarqua un livre qui avait été comme lancé sous un banc. Il se dirigea donc vers lui en jetant un oeil à l'hotel qui semblait avoir été épargné par la créature.

*Ils se sont probablement regroupés dans la Chapelle pour echaper à la créature mais elle a finippar entrer et les a tous tué. Mais pourquoi? La porte était suffisemment solide et lourde pour lasser n'import quel monstre... cette créature a t elle été envoyé pour les tuer? Zéphyr se retourna alors vers l'hotel. Mais qu'est ce qu'ils veneraient pour subir un tel sort dans une chapelle?

Zéphyr ramassa alors le livre et commença à le lire, mais sans baisser sa garde.

Admin Nombre de messages : 1919 Age : 36 Date d'inscription : 11/05/2007

Zéphyr s'approcha de l'ouvrage, marchant parmi les débris humains et minéraux, et se saisit de l'objet qu'il commença à lire. Le langage était plutôt ancien, cela se voyait dans le vocabulaire et les tournures d'expression, et cela fut confirmé par les dates. Le journal commençat à l'an 30, et racontait la fondation du village par une poignée de voyageurs venant de plus au Nord. La chapelle avait été bâtie à partir de 92 et avait été achevée en l'an 101. Construite en l'honneur du Dieu Baal, le prêtre qui y officiait était craint mais aussi respecté des villageois, ses prédictions se révélant toujours exactes.

En 147, une étrange relique y avait été rapportée par un voyageur harassé et blessé qui était parvenu au village par un concours de circonstance, et donnée au village et plus particulièrement à l'église en gage de remerciement pour l'hospitalité qui lui avait été offerte. Le village, isolé de tout, s'était montré ravi du cadeau de ce voyageur, considéré comme une relique ayant été forgée par Baal lui-même : un bracelet d'un noir d'encre aux étranges inscriptions d'un bleu électrique et lumineux.

Le lendemain, le 209e jour de l'année 147, le voyageur avait disparu, et le journal fait état de monstruosités innommables. Des cadavres en décomposition assaillaient le village, errant parmi les maisons pour déchiqueter et dévorer tout ce qui passait à leur portée. Un groupe de villageois était parvenu à se barricader dans l'église. Le journal fait état de leur détresse sur plusieurs pages, l'écriture devenant précipitée et les pages maculées d'encre. La relique, cachée dans le coffre de l'autel, était selon ce que pensaient plusieurs villageois désormais un objet maudit par l'Enfer. Puis quelque chose de très gros frappa sur les lourdes portes de l'église, alarmant encore plus tous les villageois dont plusieurs moururent même d'une crise cardiaque sous l'écho des coups répétés et des râles des morts errant dans la ville. Le journal se terminait sur cette dernière phrase : « Mon Dieu, ça arrive ! Le prêtre n'est plus là ! Seigneur Baal protège-nous ! » puis quelque chose de si déformé que c'en était indéchiffrable.

Lorsque Zéphyr leva la tête, le silence était toujours aussi pesant. Aucun de ses sens n'était sollicité dans cet endroit de dénuement, de mort et de vide, à un tel point que c'en était oppressant. Le corbeau perché sur un vitrail continuait de l'observer sans un mouvement, le dévisageant comme s'il voulait lui dévorer les yeux.

L'autel était la seule chose intacte dans toute l'église, et si l'objet apporté par le voyageur était bien ce que recherchait cette armée macabre, il n'y avait aucune chance qu'il se trouve toujours dans le coffre. Mais il n'y avait qu'une façon de le savoir ...

Zéphyr en appris beaucoup dan le journal de la chapelle, elle était ancienne et même très ancienne. Les villageois était des fidels adorateurs du Dieu Baal et cette chapelle était d'ailleur leur lieu de culte, l'homme qui dirigeait la communauté semblait être prophète ou du moins quelqu'un qui semblait connaitre la divination si Zéphyr en jugeait par les écrit du journal et le Cavalier se refusa d'imaginer la possibilité d'un charlatan.

Cette communauté semblait vivre en paix mais l'arrivé d'un voyageur avait probablement signé leur arret de mort. Les villageois avait décidé de l'accueillir et pour remercier les villageois, le voyageur leur avait offert un objet que les habitants du village considéraient comme une relique de Baal. Mais le lendemain, le voyageur disparue et le village fut pris d'assaut par des cadavres vivant dévorant les vivants, tout ce qui leur passaient à porter y passait.

Mais un groupe de villageois parvinrent à s'enfermer dans la Chapelle et la relique, qui ressemblait au bracelet de Zéphyr à quelques détails près, fut considéré comme un objet maudit par les Enfers. Mais au bout d'un moment, quelque chose de plus imposant frappa la porte de la chapelle et au vue de la porte, le Cavalier comprit que la porte avait cédé à la puissance de cette bête.

Zéphyr ne savait que penser de ses révélations qui étaient aussi sanglante que la chapelle elle même. Il avait émit de nombreux doutes sur les réelles motivations des zombis: soit ils avaient été là par pur coincidence et avient dévoré le village parce qu'ils étaient tombé dessus soit ila avaient été envoyé ici mais dans ce cas: soit le bracelet était responble soit c'était leur croyance qui avait provoqué le massacre.
Mais l'hypothèse que ce fut le bracelet qui avait créer les zombis était également possible et l'obtention de ce bracelet permettrait au zombi qui le porterait des pouvoirs quelconque. Nombreuse étaient les possibilités mais aucune ne pris l'avantage sur une autre.

Mais Zéphyr savait comment en écarter certaine: ouvrir le coffre de l'autel et s'assurer qu'il y était serait une preuve suffisente pour écarter certaine hypothèse du Cavalier. Il se dirigea donc vers l'autel en question, encore intact.
Cela semblait louche si on pensait à la force que la créature avait du faire utiliser pour défoncer la porte. Mais il s'avança et chercha le coffre au niveau de l'autel: dès qu'il le trouverait il l'analyserait pour s'assurer d'aucun piège et il l'ouvrirait.

Admin Nombre de messages : 1919 Age : 36 Date d'inscription : 11/05/2007

Zéphyr s’apprêtait à glisser les doigts sous la rainure du couvercle pour ouvrir l’autel et voir ce qui se trouvait à l’intérieur, lorsque le corbeau qui l’observait s’envola brusquement pour atterrir sur le couvercle avant que le Cavalier ne l’ai ouvert. D’une façon assez stupéfiante, le volatile prit la parole d’une voix grinçante et menaçante.

« Arrête cela immédiatement ! La relique est emprisonnée dans le coffre béni, les ténèbres vont s’abattre si tu la laisses sortir ! »

Le bec ne remuait pas quand il parlait, mais le son semblait arriver directement dans l’esprit de Zéphyr, comme si l’oiseau parlait par télépathie.

« Les fléaux de jadis redeviendront réalité, et tu … tu … »

L’oiseau sautilla vers Zéphyr tout en restant sur le couvercle d’une façon qui aurait pu être comique si ses deux rouges comme le sang n’avaient pas été si sinistres, son bec si affûté et son plumage noir mat si macabre.

« Tu portes une relique ? Tu viens apporter la mort et la désolation à ton tour ? Ce village est déjà damné, ton prédécesseur est déjà passé ici. Pars ! »

Le volatile secoua les ailes de façon agressive, brassant une grande quantité d’air et produisant un bruit de bourrasque amplifié par le haut plafond de la chapelle.

Alors que Zéphyr s'appretait à ouvrir l'autel, un corbeau se posa dessus et commença à lui parler, d'une manière assez étrange d'ailleur. Le Cavalier le regarda avec insistance et remarqua ses yeux rouge qui le fixait pour être sûr de ne manquer aucun mouvement.

« Arrête cela immédiatement ! La relique est emprisonnée dans le coffre béni, les ténèbres vont s’abattre si tu la laisses sortir ! »

Je n'ai pas d'ordre à recevoir d'un oiseau qui m'espionne depuis tout à l'heure.
Et maintenant que tu en parles, le coffre béni dont tu parles est celui qui se cache dans l'autel que tu tentes de laisser fermer? Les tenebres, est ce les zombis qui ont ravagé le village ou bien quelque chose de plus imposant comme ce qui se cache dans le Boite de Pandore?

Mais quand Zéphyr entendit les nouvelles paroles du corbeau, il ne vit pas le bec de l'animal bouger, l'oiseau lui parait il par télépathie? Une faculté qui avait fait parler d'elle mais que personne n'avait un jour posséder sans imension Arm.

« Tu portes une relique ? Tu viens apporter la mort et la désolation à ton tour ? Ce village est déjà damné, ton prédécesseur est déjà passé ici. Pars ! »

A mon tour? Et de quel prédécesseur parles tu? Tu parles du voyageur qui a rapporté le bracelet et qui a entainé la destruction du village il y a 500ans ou parles tu de Calyce?

Zéphyr décida de se mettre droit pour parler à son interlocuteur et arretant de chercher le coffre, il parla de nouveau mais sous forme de menaces tout en gardant un large sourire.

Oui, je porte une relique et si tu ne tiens à ce que j'apporte les tenebres à mon tour, comme tu le supposes, je te conseil de me dire ce tu sais sur les reliques ainsi que sur ce qui s'est passé ici, sans oublier tout ce que tu sais sur les porteurs des reliques.
Je suis venu ici pour en apprendre plus sur le dernier pocesseur de ces reliques ainsi que sur l'objet qu'elle portait.
Comme tu l'as remarqué, j'en porte un et je veux savoir ce que ça entrainera comme conséquence sur moi et mon esprit ainsi que sur mon entourage. Mais si tu n'es pas capable de me donner ce que je demande, je chercherais moi-même et pour commencer, j'ouvrirais le coffre béni pour voir ce qu'il y a dedans.

Admin Nombre de messages : 1919 Age : 36 Date d'inscription : 11/05/2007

A l'énoncé des paroles de Zéphyr, le corbeau écarquilla ses deux yeux rouges dans ses orbites. Il sautilla légèrement sur le couvercle encore, penchant sa tête d'un peu tous les côtés comme s'il essayait de mieux voir le Cavalier du Poisson.

« Tu me menaces ? Tu me menaces de libérer les ténèbres à nouveau ? Pauvre fou ! »

L'oiseau agita les ailes avec frénésie. Difficile de dire si c'était de l'excitation ou de la furie.

« Mais fais donc, puisque tu y tiens ! Je disais cela dans ton intérêt et dans celui de tes semblables ! Tu crois donc que j'ai encore quelque chose à perdre ? Tu crois qu'après avoir été prêtre pendant tant d'années, et avoir été transformé en corbeau pour monter la garde ici pendant des siècles, j'ai encore quelque chose à perdre ? Fais donc ! Ca me libérera d'un bon poids ! »

Il y eut encore quelques éclats de plume, et le volatile retourna sur son perchoir près du vitrail. Zéphyr l'avait visiblement froissé avec ses manières un peu brutales, et l'oiseau semblait être passé d'un avis à l'autre en un instants. Une telle attente avait-elle perturbé sa santé mentale ?

Le corbeau ne semblait pas apprécier les douces paroles pleines d'amour du Cavalier du Poisson, après lui avoir préciser son ancien statue de pretre, sa transformation en corbeau durant des siecles, il préféra s'envoler pour se rendre sur son perchoir favori. Zéphyr continua de le fixer, cela l'amusait de voir un animal régir de la sorte, un corbeau qui se vexe parce qu'il a été menacé.

Pitoyable, si c'est le pretre de cette eglise, pas étonnant qu'il ait été changé en corbeau...

Zéphyr se remeta donc à chercher le coffre qui contenait potentiellement le bracelet qui avaitpû appartenir à Calyce, il lui fallait pour cela le retrouver et l'analyser.

*Ce corbeau semble avoir eut d'etrange rapport avec les Reliques, ça ne m'etonnerais pas qu'il ait été le pretre de la Chapelle de Baal. Mais dans ce cas, comment aurait il pu survivre à l'attaque des zombis?*

Plus ses recherches avançait, et plusle corbeau commençait à l'intriguait. Une fois que le coffre aurait dévoilé ses mystèrers, Zéphyr avait bien l'intention de lui poser quelques questions... et puis pourquoi attendre?
Alors qu'il cherchait encore le coffre afin de connaitre ce qu'il contenait, il commença àdiscuter avec le corbeau, si celui ci refusait d'optempérer: Zéphyr utiliserais la force pour connaitre ce qu'il était venu chercher.

Vou savez, j'ai rejoind une organisation qui a pour but la domination voir la destruction du monde, alors si les Ombres devait, vous croyez vraiment que cela m'attristerait? En fait, non. Je ne suis pas là pour libérer les forces obscures que vous semblez craindre mais pour en connaitre davantage sur mon bracelet ainsi que sur le derneir pocésseur d'un bracelet qui ressemble à celui là.
Je sais que vous ai énervé mais rien ne vous empeche de me dire en quoi consiste la menace qui vous effraye qui plus est, pouquoi ouvrir la Boite de Pandore vous libererez d'un poids?

Admin Nombre de messages : 1919 Age : 36 Date d'inscription : 11/05/2007

Le corbeau feignait d'ignorer Zéphyr et ne regardait plus vers lui, mais il écouta tout de même ce que disait le Cavalier qui avait changé de méthode pour parvenir à ses fins. Le volatile battit légèrement des ailes, tournant de nouveau la tête vers Zéphyr.

« Les Ombres ne sont pas ce que tu crois, petit présomptueux. Ce sont des forces plusieurs fois millénaires, des Ténèbres sans fond venues du plus lointain des étoiles. Des puissances qui furent capables de posséder des Dieux, les transformant en entités qui n'ont plus rien à voir avec ce qu'elles étaient autrefois ! Tu n'es rien de plus qu'un enfant un peu turbulent qui jouerait avec une boîte d'alumette dans une pièce remplie d'explosifs, tu ignores tout du vrai sens u mot destruction ! »

La voix criarde du corbeau qui prenait une sorte de ton grave et prophétique était presque comique. L'oiseau semblait un peu fou, cela étant sans doute dû au nombre de temps qu'il avait passé dans cette chapelle. Il était donc difficile de faire la part entre la vérité, l'exagération et le mensonge dans tout cela. De plus, le prêtre ne semblait pas avoir pris en considération la partie où Zéphyr expliquait qu'il n'était pas venu pour ouvrir la Boîte mais pour se renseigner sur le bracelet. Oubli involontaire ou intentionnel ?

« Ouvre-là, ouvre-là donc cette Boîte ! Et ouvre ce coffre ! Je pourrai enfin quitter ce monde cruel de souffranceeees ! »

"Les Ombres ne sont pas ce que tu crois, petit présomptueux. Ce sont des forces plusieurs fois millénaires, des Ténèbres sans fond venues du plus lointain des étoiles. Des puissances qui furent capables de posséder des Dieux, les transformant en entités qui n'ont plus rien à voir avec ce qu'elles étaient autrefois !"

Le corbeau avait ignoré le jeune Cavalier mais quand il se décida enfin à lui répondre, il en appris plus que ce qu'il aurait préféré. Ainsi donc, les Ombres contenues dans la Boite Pandore assigeaint comme des esprits parasites pour transfomer leur hôte en autre chose: la question qui se posait était de savoir de quelles manières.
Au moins maintenant, il connaissait les raisons qui avaient provoqué la Première Guerre Mytholigique. Zéphyr avait toujours pensé que les Ombres avaient affronté les Dieux directement mais en fait, elles avaient poussé les Dieux à s'affronter.

Je comprend mieux maintenant le nombre restreint de dieux. Les différentes mythologies ne font pas réfférence qu'à 4 Dieux, ils sont entre-tués même si cela n'explique pas les raisons de l'éxistance des Potentiels.

Mais les autres paroles du corbeau commencèrent à agacer le jeune homme, il lui avait expliquer les raisons de sa venue mais l'ancien pretre ne voulait rien entendre et continuait à faire la sourde oreille.

Vous etes sourd ou vous le fait exprès: je suis ici pour avoir des renseignements sur les Reliques, comme celle que je porte, ainsi que sur les pocesseurs de ces objets. Et pas pour ouvrir la Boite Pandore, même si le bracelet que je porte pourrait prouver le contraire.
Il m'a été mis au poignet pendant que j'étais inconscient et je ne l'ai pas voulut mais c'est vrai que vous avez reveillé mon esprit curieux en parlant des pouvoirs des Ombres de Pandore.
Si vous pouviez m'en dire plus sur le sujet, j'essayerais de vou sen être reconnaissant. Sans oublier de me parler de mon prédéceseur qui serait déjà venu ici.

Mais son désir de retrouver la Relique du coffre le poussa à invoquer Windy.

Cherche le coffre et ramenne le moi même si tu dois être violente pour ça.

La gardienne entra donc l'autel et le fouilla pour en sortir le coffre s'il si trouvait.

Admin Nombre de messages : 1919 Age : 36 Date d'inscription : 11/05/2007

« Tu peux faire une crôôa dessus ! Hors de question que je te parle de ce maudit bonhomme avec sa flûte, pas plus que de ces saletés de breloques qu'on appelle Reliques ! »

Le corbeau continuait à être méfiant vis à vis de Zéphyr. Cela dit, son expérience passée pouvait rendre compréhensible ce genre de réactions envers les étrangers, particulièrement quand ils portaient le genre de bracelets tels qu'en avait le Cavalier. Zéphyr ne se laissa toutefois pas démonter, et ordonna à Windy de traverser le coffre de l'autel pour récupérer ce qui se trouvait en son coeur. La Gardienne tenta alors de passer au travers du bois épais, mais elle se cogna avec un bruit sonore et tomba à la renverse. Le corbeau émit plusieurs croassements semblables à un rire.

« Qu'est-ce que tu crôas ? Nombreux sont les enchantements qui ont été appliqués à ce coffre pour empêcher les êtres de magie l'ouvrir ! Tu ne peux pas déléguer cette tâche, alors assume-là jusqu'au bout si tu y tiens tant ! Moi je t'aurai prévenu ! »

Le corbeau refusa tout net d'aider le jeune Cavalier dans ses recherches et Windy avait subi son premier echec dans l'une de ses mission. Elle ne parvena pas à penétrer l'autel et l'ancien pretre lui confirma ce que le manieur de Vent pensait: il devait se débrouillait pour récupérer le coffre qu'il désirait.

Je vous comprend très bien: votre méfiance à l'egard des étrangers est tout à fait compréhensible mais il y a un leger problement dans votre logique. Vous ne voulez rien dire sur ce que vous savez mais peut être qu'en racontant ce que vous avez vu de vos yeux et ce que vous savez, les evenements passés ne se reproduiraient pas. Si les Ombres reviennent, vous serez en partie responsable de cela parce que vous aurez délibérément décidé de rester muet sans apprendre aux futurs générations ce qui c'est passé pour éviter que les erreurs passé ne soient refaites.

Mais bon, Zéphyr savait qu'il était inutil de parler avec cette tête de piaf plus têtu qu'une mule. Quoi qu'il en soit, il remercia Windy de ses efforts et la désactiva, et toucha l'autel pour analyser les diférentes défenses qu'il possédait (utilisation de Connaissances Magiques niveau 1). Puis il s'éloigna alors de l'Autel et se dirigea vers la porte.
Sa magie diminua alors brusquement, signe que le Cavalier allait utiliser un arm de grande puissance. Il leva les bras pour former une croix avec son corps et réunnissa ses mains au niveau du coeur: un seul Rasengan se créa mais sa taille était plus importante que les Rasengans classiques.

Un fois la boule de Vent finie, elle fut lancé vers l'autel, Zéphyr avait dans l'esprit de tester les pouvoir défensifs de l'Autel.

Alors que les Rasengans avait détruit les derniers bancs encore en état ainsi qu'une partie des murs, la poussière continuait de voler ave les débris que les boules de Vent avait ejecté.

Vous en avez trop dit... ou pas assez. Qui est ce bonhomme avec sa flute? Vous parlez d'un ancien pocésseur de Relique? Dites m'en plus, je vous pries
En ce qui concerne les Reliques, je sais certaines choses et je continuerais à chercher sans vous, puisque vous préférez que les gens provoquent la fin du monde plutot que de leur dire ce que vous savez.

Admin Nombre de messages : 1919 Age : 36 Date d'inscription : 11/05/2007

« Tss, de toutes façons il n'y aura pas de futures générations au train où vont les choses ! »

Zéphyr examina brièvement la nature des protections qui entouraient l'autel. Ce n'étaient pas des barrières neutres ou des malédictions comme la plupart du temps, mais plutôt des bénédictions au contraire. Elles ne semblaient pas polyvalentes, et conçues uniquement pour résister à certaines formes d'agression. Il se recula ensuite pour revenir vers les portes et prépara une attaque sous le regard consterné du corbeau.

« Imbécile, tu ne sais pas ce que tu es en train de faire ... »

Le Rasengan fonça droit sur l'autel, et brisa le couvercle sans peine particulière, ce qui était plutôt curieux. Après un dernier bref croassement, le corbeau prit son envol par l'un des vitraux cassés. Une fumée noire et rouge s'échappa alors du coffre, en spirale, prenant lentement la forme d'une tête de mort, qui se décomposa et coula en de multiples traînées de fumées. Puis tout s'évapora en l'espace de quelques secondes.

Tout était toujours calme, mais quelque chose avait changé : c'était comme si le temps venait de se figer aux ultime rayons du soleil couchant. Oui, tout venait de se suspendre en un ultime crépuscule sanguinolent. Puis, Zéphyr commença à sentir d'autres changements ... sa magie et ses Ärms semblaient perturbés, et une sorte de menace sourde effleurait son sixième sens. Quand il se rapprocha de l'autel pour voir ce qu'il contenait, il aperçut un bracelet qui correspondait en tous points à la description du livre. Le bijou ne comportait aucun mécanisme pour être ouvert et donc enfilé au poignet, mais en revanche il exhalait une énergie sombre et dense qui entrait en résonance avec celui porté par le Cavalier.

L'Autel ne semblait pas être protégé par de grands pouvoir mais juste par une sortiliège béni, probablement pour conserver un pouvoir noir à l'intérieur. Mais comme le corbeau refusait l'idée de preter attention aux parole de Zéphyr, le Cavalier devait chercher lui même.

Ses Rasengans détruisirent sans mal l'Autel mais le corbeau préféra partir pour ne pas assiter à ce que le manieur de Vent venait de faire. Quand la poussière fut dissipée, une fumée sombre et rouge s'en echappa pour prendre la forme d'un crane pour ensuite se volatiliser.
Après la mystérieuse apparition, l'atmosphère changea: le temps semblait ne plus avancé pour laisser Zéphyr dans un environnement morbide et hostile. La magie du jeune semblait atteinte par ses changements et le Cavalier avait la nette impression qu'un danger se rapprochait.
Il s'avancça lentement vers l'autel détruit pour voir ce qui s'y cachait: un bracelet identique à celui qui était décrit dans le journal, l'energie qu'il diffusait semblait aussi sombre que les Tenebres et cela ne surpris pas Zéphyr quand il remarqua que son bracelet entrait en resonnance avec la Relique qui avait détruit le village.

Il frola le bracelet mais en très attention, il l'analysa du moins tanta de la faire (utilisation de Connaissance Magiques niveau 1). L'absence de mécanisme au bracelet pour l'enfiler lui faisait au sien qui n'en possédait pas également, signe que ce bracelet ne pouvait être mis que d'une certaine manière mais en aucun enlevé.
Ses sens en alertes (utilisation de Perception Améliorée niveau 3), il voulait être sur qu'il ne devrait pas affronter les créatures qui avait envahi le village il y a de cela des siecles.

Il activa pour ça Dragon, son Guardian Arm avec la plus grande force de frappe. Si quelque chose devait arriver, le gardien pourrait le ralentir jusqu'à ce que Zéphyr s'en charge.
En attendant, sa mission était clair: proteger l'eglise et son maitre et pour commencer, il fermerait les portes de la chapelle.

[Je ne sais pas si je peux l'activer, mais si je peux, le dragon ferme les porte l'eglise et si non, tant pis]

Admin Nombre de messages : 1919 Age : 36 Date d'inscription : 11/05/2007

L'analyse du bracelet par Zéphyr fut grandement simplifiée car il était déjà familiarisé par celui qu'il portait. Les deux bracelets semblaient avoir la même fonction, et dégageaient la même sorte de flux, bien que le second semblait avoir une « identité » quelque peu différente. [+5 en Connaissances Magiques] Il restait également en alerte au cas où quelque chose d'imprévu arriverait. Ses sens l'informèrent qu'en effet, quelque chose s'agitait au dehors, brisant pour la première fois le silence depuis le départ du corbeau. [+3 en Perception Améliorée] C'était des bruits de choses que l'on traîne, et il y en avait vraisemblablement beaucoup. Au bout de quelques secondes, des sortes de râles se firent également entendre. Zéphyr activa son dragon, ce qui provoqua un violent basculement dans son flux de magie. L'Ärm absorba toute sa magie pour s'activer, et le dragon semblait très différent de d'habitude : il était constitué de fumée noire à l'odeur très forte de tabac, et seules sa gueule et ses griffes maigres et décharnées étaient solides. La créature flotta lentement jusqu'aux portes pour les fermer, et se désactiva aussitôt sans attendre l'ordre de son maître.

Le silence retomba un instant, puis brusquement des coups furent frappés sur les immenses portes de métal forgé. Des coups sourds, lents, répétés et multiples. Rien de suffisant pour déformer le solide matériau comme la Chose mystérieuse l'avait fait quelques siècles auparavant, mais cela était tout sauf rassurant pour le Cavalier. Il se retrouvait coincé dans cette église sinistre, en possession de deux artefacts maudits, au beau milieu d'un village hanté, et ses Ärms ne répondaient plus correctement. Et alors que l'on pouvait difficilement penser que pire puisse arriver, de multiples petits bruits se firent entendre sur le toit, par delà la voûte. Cela ressemblait initialement à de la grêle à en juger par le son, mais il se révéla bientôt qu'il s'agissait de bruits de pas ou de pattes. Et maintenant ?

[Oups, la cata...]

En touchant le bracelet, Zéphyr comprit qu'il s'agissait d'un objet pareil au sien mais avec une différence assez importante: il possédait comme une sorte d'identité, comme si le bracelet était vivant. Cela ne le rassura pas et le Cavalier préféra activer un gardien mais l'état physique de celui ci ne provoqua pas en Zéphyr la sensation de sécurité qu'il éprouvait en général après l'activation d'un gardien.
L'apparence de celui ci était horrible, comme s'il s'agissait du zombie du Dragon: la fumée qui le composait était noire et dégageait une forte odeur de tabac et seules sa gueule et ses griffes étaient constituées de sable. Le Cavalier avait également remarqué que le Dragon avait épuisé sa magie alors que d'habitude, il lui en laissait un peu mais là, plus une goutte.
C'est avec grande peine que le gardien alla fermer les portes, pour empecher les êtres qui étaient dehors d'entrer. Puis il se déactiva et la magie du Cavalier revint mais toujours aussi affectté, probablement par le second bracelet.
A présent, les créatures encerclaient la chapelle et Zéphyr ne voyait aucun moyen de sortir sans l'activation de ses arms... il comprit alors pourquoi les habitants du village avaient été dissimés. Même s'il y avait eu des manieurs d'arm ils n'auraient pu rien faire face à ces évenements avec la perturbation qui regnait dans le village.

*Je suis dans une merde... faut trouver un moyen de sortir...*

Il s'aprocha lentement de la porte et la toucha des deux mains, les coups continuaient et c'était cela que Zéphyr désirait. A chaque coup, il tenta d'essayer d'analyser les créatures qui souhaitait entrer (utilisation de Perception Amélioré niveau 3). Il avait peu de chance pour que cela marche mais il devait savoir à quoi il avait à faire mais une foule question commença alors à arriver.

Ces trucs sont arrivés après la libération du bracelet, mais pourquoi? Veulent ils le récupérer et dans on peut penser qu'ils ont été créés par les Ombres ou alors veulent ils le scellé voir le détuire? Mais là, ça implique une troisième personne... Baal.
Ce bracelet est lié aux Ombres qui sont responsable de la première guerre Mythologique, les habitants l'ont mis dans la Chapelle d'un dieu qui a probablement combattu contre eux ou alors peut être était il controlé par les Ombres. Dans tous les cas, cela pourrait suffir à provoquer sa colère, mais si c'est Baal, et cela est possible, il doit être sur Mar Heaven... peut être le Quatrième dont tout le monde parle...

Alors que Zéphyr parlait tout seul, il était allé récupérer le bracelet pour le mettre dans une poche après l'avoir mis dans un torchon assez sale imbiber de sang. Il devait vite sortir d'ici et savoir à quoi il avait à faire pour combattre mais connaissant partiellement la situation, il devrait probablement encore demander de l'aide avant que la créature qui avait déffoncé la porte il y a des siecles ne revienne et recommence.

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La situation dégénérait et échappait totalement au contrôle de Zéphyr, qui tentait de réfléchir tant bien que mal pour trouver une solution. Il s'approcha des portes fermées et essaya de ressentir au travers ce qui venait ainsi l'attaquer dans la chapelle. Il percevait des gémissements et des râles, mais aucune sensation qu'une force magique ou vitale était derrière cette porte, pas la moindre. Autrement dit, soit il était attaqué par des choses en principe inanimées et qui se mouvaient par on ne savait quel moyen, soit il n'y avait rien derrière cette porte. Et au vu des coups frappés, la solution était assez évidente. A moins que ?

Tout à coup, le boucan cessa. Dix secondes, vingt secondes, trente secondes ... Tout était redevenu calme. Puis soudain, quelque chose fit légèrement vibrer le sol. On aurait pu penser à un séisme, bien que l'endroit n'était pas réputé pour être particulièrement sismique, mais lorsque les vibrations se répétèrent quatre ou cinq fois à intervalle régulier, et surtout en augmentant d'intensité, il devenait manifeste que quelque chose approchait. Quelque chose de très, très gros. Quelque chose qui frappa sur la porte comme plusieurs siècles auparavant, pliant le métal et menaçant de faire céder la porte sur ses gonds car elle n'était plus entretenue depuis fort longtemps.

L'analyse n'avait rien donné, mais elle pouvait confirmer qu'il s'agissait de zombis, Zéphyr n'en était pas sur mais ces créatures avaient déjà attaqué le village et aujourd'hui encore, elles recommençaient. Alors que le Cavaier du Poisson était en plein questionnement, quelque chose le fit sortir de ses pensées: un leger tremblement de terre.
Le coeur du jeune hommecommença à battre de plus en plus fort et la sueur commençait à se répandre sur ses vetements. Pris de panique, il fouilla dans ses poches mais ne trouva pas ce qu'il cherchait du moins, pas au début... il finissa par trouver ce qu'il charchait: la Relique du Temple de Baal.
La créature gigentesque ou alors très forte était aux portes et le jeune homme avait besion d'aide. Il sortit le bracelet de Baal du mouchoir, s'essaya devant et tendit le bras pour que son bracelet soit au plus proche de la Relique Maudite.

*Ombres, vous m'avez déjà aidé et je vous remercie mais quelque chose vient de se produire... quelque chose qui m'echappe arrive et semble très puissant. En me redant à Fehär, j'ai trouvé un bracelet identique au mien mais celui ci est d'un noir d'encre aux étranges inscriptions d'un bleu électrique et lumineux, il semble également avoir sa propre identité. Depuis que je l'ai libéré, ma magie est altérée et inapte à l'utilisation ce qui rend mes arms obsolettes.
Des créatures tentent d'entre dans la Chapelle du Dieu Baal, l'endroit où j'ai libéré la Relique.
Aidez moi... il me faut comprendre. Si ces créatures sont à vos ordres, faites leur comprendre que je ne suis pas un danger mais si elles obéissent à Baal, dites moi comment les vaincres.
Je vous en prie...*

Sa prière était le deuxième que Zéphyr faisait aux Ombres de la Boite de Pandore, il ignorait donc si elles l'aideraient. Mais si Zéphyr devait se défendre seul, il aurait besoin d'un miracle... et cela était possible...

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La situation devenait plus critique de seconde en seconde. Zéphyr avait tenté le tout pour le tout en retentant une prière à ceux à qui il était lié par les bracelets, mais cette fois-ci la connexion sembla plus distante, en quelques sortes parasitée par autre chose. Il sentit bien une présence et une pression comme la fois précédente, mais tout semblait plus lointain. Impossible de savoir s'il avait été entendu, et le cas échéant s'il recevrait une quelconque aide sous une forme ou sous une autre. La porte continuait de recevoir des coups et de plier. Puis soudain, le montant gauche s'ouvrit totalement, se détacha et chuta en manquant de peu d'écraser Zéphyr. Devant lui se tenait le monstre qui venait de provoquer tout cela, probablement le même qui avait réduit le village à néant de nombreuses décennies plus tôt.

Fehär, le village perdu Antedi2ez0

Outre son apparence générale plus qu'étrange, il ne semblait être qu'un lambeau de ténèbres hanté par un esprit dément, il était curieux de noter qu'il était plus petit que Zéphyr, à l'exception des immenses griffes de sa main gauche. Était-ce lui qui avait ainsi tambouriné sur la porte ? Derrière, un peu plus loin, une armée de zombies le scrutaient de leurs yeux sans vie. L'être prit la parole, d'une voix vaporeuse qui semblait flotter autour de Zéphyr.

« Bonjour bonjour, Zéphyr Keyko West , Cavalier des Poissons de l'Echiquier et septième Dragon Céleste. Je peux entrer ? Nous avons à discuter de l'acte inconsidéré que vous venez d'accomplir, et naturellement du châtiment qui s'impose. »

Son sourire empreint de folie n'annonçait rien de bon. Cette chose n'était pas humaine et ne l'avait sans doute jamais été.

Zéphyr priait de toutes ses forces pais quelque chose semblaitne pas fonctionner. Une présence et une pression sur son esprit et son corps se faisait sentir mais le Cavalier du Poisson n'eut aucune réponse à ses question. Et si une réponse lui était parvenue, il n'avait rien enregistré.

Quand toutes ses sensations si dissipèrent suffisemment pour que Zéphyr puisse voir autour de lui, il remarqua que les bruit du dehors se faisait de plus en plus fort, les portes à céder pour finalement tombé dans la chapelle de Baal, très de l'endroit où Zéphyr avait prié. S'il n'avait pas fait quelques pas en arrière, il aurait fini écrasé par la porte de fer.

Quand les pousière furent assez dissipées pour que le jeune homme retire son bras de devant son visage, il vit la créature qui venat d défoncer la lourde porte: un être bien plus petit que le jeune homme lui même excepté ses griffes sur sa main gauche, il était composé d'ombre et semblait completement dingue avec le sourire avec lequel il regardait Zéphyr.

Citation :: « Bonjour bonjour, Zéphyr Keyko West , Cavalier des Poissons de l'Echiquier et septième Dragon Céleste. Je peux entrer ? Nous avons à discuter de l'acte inconsidéré que vous venez d'accomplir, et naturellement du châtiment qui s'impose. »

Vous lisez dans mes pensées? Apparemment oui, il faudra que j'en parle à Kain pour qu'il fasse le nécéssaire afin de sceller ce genre d'information.
Alors comme ça, c'est vous qui avez massacré les habitants de Fehär, je m'attendait à un monstre plus... volumineux mais pas à une ombre, vous ressemblait un peu à l'ombre que le Seigneur Thanatos avait invoqué pour détruire Ragnorok...

Le Cavalier ne semlait pas avoir peur mais c'était tout le contrire, cet êre avait parlé de chatiment et instinctivement, Zéphyr avait pensé qu'il s'agissait d'un envoyé de Baal en personne. Mais dans ce cas pourquoi tuer des gens qui le vénéraient?

Pourquoi avoir tué les habitants de Fehär? Parce qu'ils avaient mis dans le Temple de Baal une relique appartenant aux Ombres, reponsale de la Première Guerre Mytholigique?
Si c'est le cas, cela vient de se reproduire... et j'en suis le responsable, voila pourquoi vous désirez me punir... etes vous un envoyé de Baal? Est ce lui le Quatrième Etre Mytholigique scellé en Mar Heaven?

Le Cavalier marqua une courte, il venait de remarquer le nombre important de questions à un être qui semblait plus puissant que lui et qui était probablement le responsable des anomalies qui regnaient dans le village.

Je sais que cela fait beaucoup de questions mais je n'ai plus rien à perdre...avec les perturbations que vous provoquez, ma magie ne me sert pus à rien.

Les bras croisés derrière le dos, le nouveau bracelet noir était à présent bien serré dans la main qui avait déjà celui que Zéphyr avait "hérité" au cour d'une de ses missions.
Mais quelque chose lui vint à l'esprit, et si l'identité que l'anaalyse de Zéphyr avait detecté était devant lui. Dans ce cas, le chatiment lui serait donné pour avoir pris le risque de détruire la Relique.

Qui etes vous?

Et le Cavalier avait pris tout le sérieux dont il était capable pour poser cette ultime question.

Admin Nombre de messages : 1919 Age : 36 Date d'inscription : 11/05/2007

L'être fit quelques pas en avant tout en fixant Zéphyr, de sorte qu'ils se retrouvèrent légèrement à l'intérieur de la cathédrale, à un mètre à peine de la porte d'entrée. L'inconnu conservait son sourire bizarre et effrayant qui étincelait comme une lune. Ne ressentant pas le besoin de se justifier en quoi que ce soit, il ignora magistralement la plupart des questions de Zéphyr et en vint directement à la dernière.

« Je suis un envoyé du dieu Baal en effet, mais sa Seigneurie est pour l'heure endormie dans un corps de Potentiel. J'agis sous les ordres de son représentant exécutif en son absence. Votre manque de présence d'esprit fait que deux des bracelets répandent leurs pouvoirs en Mär Heaven, ce qui n'aura pour seul but que d'accélérer le retour des Ombres. Vous êtes insatisfait du règne des Déesses ? Vous supplierez leur retour si les Ténèbres de la Boîte se libèrent. »

Tout en parlant il agitait sa main lentement, et la lumière du crépuscule projetait tout le long de l'allée de l'église, entre les rangées de bancs démolis, une ombre sinistre rappelant une araignée.

« Grâce à votre talent pour l'idiotie, je présume que la Boîte sera ouverte à la prochaine nouvelle lune, autrement dit dans exactement un mois. Deux solutions s'offrent à vous. Dans le premier cas, vous récupérez le cylindre en la possession de l'Echiquier et vous vous débrouillez pour mettre la main sur ceux détenus par l'Ichimen Okugi. Vous scellez à nouveau la Boîte pour trois millénaires. On en reste là. Dans le deuxième cas, mon offre d'emploi ne vous intéresse pas et alors, je vous torture, je vous tue et je vous change en cadavre animé pour rejoindre mon armée personnelle. Inutile de marchander. Choisissez tout de suite. »

Sémantiquement parlant, le mot « choix » était certainement quelque peu excessif dans le discours que venait de tenir cette créature. Mais il n'en restait pas moins que Zéphyr se trouvait face à un énorme problème, et il ignorait toujours si cet être possédait toutes ces informations par télépathie ou par un autre moyen.

Zéphyr avait obtenu au moins une réponse à ses question, l'ombre était au service de Baal et venait punir le Cavalier pour avoir permis à deux des bracelets des Ombres de répandre leurs pouvoirs. Mais le jeune homme fut surpris de savoir que les bracelets en question pouvait accélérer le retour des habitants de la Boite de Pandore.

Insatisfait du regne des Déesses? Si on veut, je ne suis pas très croyant... surtout qu'elles massacrent ceux qui ne les servent pas... ce sont des dictatrices. Bien que je le savais... après avoir servi Kali sous son apparence humaine.

Le manieur de vent pensa alors très légèrement que Sekhmet et ses soeurs avaient mérité leur sort: être enfermées dans une prison.

Je ne souhaite en aucun cas l'ouverture de la Boite... ce bracelet, Zéphyr tendit le sien devant lui pour que son interlocuteur le voye bien après avoir changé le noir de main, m'a était mis au cours d'une de mes missions par la force. Je n'y suis pour rien si celui ci est présent sur Mar Heaven.
Quand au second, le Cavalier lança devant lui le bracelet noir pour que celui ci tombe au pied du serviteur de Baal, j'aurais été ravi de le laisser dans sa boite mais le corbeau a refusé de m'en dire plus sur lui.
Au départ, je n'était ici que pour avoir des informations sur une personne...

Le jeune homme décida de se taire, cela pouvait jouer en sa défaveur. S'il admettait le fait qu'il désirait en connaitre plus sur les bracelets, l'ombre pourrait vite se mettre en colère.

J'aimerais bien vous aider, mais je ne suis pas en mesure de décider à la place de mon Maitre pour ce qui concerne le cylindre, mais la menace de l'ouverture de la Boite devrait le convaincre.
Maintenant, je ne suis pas sûr d'apprécier la menace...

Zéphyr avait cherché une statuette en bois durant son discours et quand celui-ci eut fini, il avait dans sa main la statuette en question... et la brisa en seulement quelques secondes.

*Ombre, j'ai un problème avec un envoyé de Baal... apportez moi votre aide*

Zéphyr savait que face à un serviteur de Baal, il n'avait aucune chance mais il ne pouvait pas retourner à la base en disant à Kain qu'il avait été laissé en vie par l'un des serviteurs d'un Etre Mytholigique en echange de la promesse de sceller la Boite de Pandore.
Il espérait vraiment qu'un miracle se produise, peut être même lui permettre de combattre ce genre d'adversaire, mais les miracles donnaient rarement ce que l'on désirait.

Citation :: Figurine offerte par le Père Noël :
Objet magique porteur d'une très grande chance. Lorsqu'il est brisé par l'utilisateur, toute la chance contenue dans l'objet s'échappe et produit un miracle en faveur de son possesseur. Cependant, il ne peut être utilisé qu'une fois et seul son créateur est en mesure de le réparer.

Admin Nombre de messages : 1919 Age : 36 Date d'inscription : 11/05/2007

L'être agitait de plus en plus rapidement sa main gauche tandis que Zéphyr parlait. Son sourire s'élargissait peu à peu, prenant des allures sadiques qui auraient effrayées n'importe quel gros bras. Lorsque le Cavalier eut terminé, les intentions du serviteur de Baal semblaient on peut plus claires.

« Je prends ça pour un non alors ? »

Les immenses griffes ténébreuses s'écartèrent avec un cliquetis métallique. Zéphyr eut alors l'idée d'user de la statuette qu'il avait récupéré quelques années auparavant à l'occasion d'une mission rocambolesque. Il brisa le petit fétiche, mais rien ne se produisit.

« Phase une : la torture. »

L'être leva la main pour abattre ses griffes sur Zéphyr, mais il s'interrompit brusquement dans son mouvement. Le deuxième montant de la porte, celui qui n'avait pas été démoli, grinça dangereusement, hésita, et finit par s'abattre avec une lenteur mais surtout une force incroyable. Les plusieurs centaines de kilo de métal s'écrasèrent sur l'envoyé de Baal qui regarda, médusé, l'inéluctable chose qui allait l'aplatir. BOUM. La quantité de poussière soulevée était impressionnante. Tous les zombies étaient médusés et encore plus hagards qu'à l'ordinaire. L'envoyé était-il mort ? A moins que Zéphyr n'ait envie de le vérifier, il avait intérêt à, par exemple, se tirer très vite de l'endroit pour pouvoir réutiliser ses Ärms normalement et quitter le continent.

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